Le 7 mai 2022 les motards franciliens se sont mobilisés une nouvelle fois contre les mesures contreproductives et injustes de l’extension des limitations de circulation dans la ZFE d’Ile de France.
Plus de 200 motards avaient répondu présent et la manifestation elle-même s’est passée dans les meilleures conditions.
Haro sur la préfecture de police de Paris
Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, n’aime pas les manifestations, ni les motards…
La pression : l’interdiction de la manifestation
Mardi, les organisateurs FFMC PPC ont été informés que la manifestation n’était pas autorisée, sans plus d’information.
Après négociation, occasion d’apprendre le refus du point de départ, du point d’arrivée et du parcours de cette manifestation, alors que ceux-ci avaient été déposés 3 semaines plus tôt, cette dernière a tout de même été autorisée.
La défiance ou la provocation ? la présence des BRAV-M
Alors qu’habituellement les manifestations de la FFMC sont accompagnées par des forces de l’ordre classique, le choix des autorités s’est porté sur la Brigade de Répression de l’Action Violente motorisée (BRAV-M, créées en mars 2019 par le Préfet Didier Lallement, qui n’ont de brave que la dénomination).
Les BRAV-M qui ne devraient intervenir que dans le cadre de manifestations susceptibles de dégénérer, ou dans le but de disperser des mouvements non déclarées, ont accompagné la manifestation sur tout son parcours.
Il faut savoir que, de mémoire d’homme, aucune manifestation de la FFMC n’a dérivé de façon violente…
A noter que les BRAV-M ne devaient pas exister de manière permanente mais n’être mobilisées que pour des événements le justifiant.
Ce n’est plus le cas depuis la création de la compagnie “24 BRAV-M”.
L’intimidation – l’interpellation des organisateurs
A l’issue de la manifestation du samedi 7 mai, 2 membres du bureau de l’antenne FFMC PPC, dont le coordinateur, ont été escortés par la Brigade de Répression de l’Action Violente motorisée (BRAV) jusqu’au commissariat du 13ème arrondissement de Paris afin d’être entendus par la police.
L’objet de l’interpellation concerne un arrêt sur le périphérique, dans le cadre du parcours déposé et approuvé, afin de rassembler le cortège des motards.
On ne lâche rien
Alors, ne vous en déplaise, Monsieur Lallement, les motards sont tenaces et continueront de défendre, dans le calme et la bonhommie, le droit de circuler pour tous, même si vous aimeriez pouvoir les en empêcher ou les provoquer afin d’obtenir des violences et ainsi de justifier une répression !
Plus nombreux, Plus forts, Plus libres !